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Publié le 14/12/2022 à 16:45 , mis à jour le 15/12/2022 à 15:55

Productions audiovisuelle et événementielle :
pourquoi produire de manière éco-responsable ?
par Eclos Production et Voilà

Branding, évènements, publicité : la vidéo est devenue en peu de temps le format le plus populaire pour communiquer dans une entreprise. Mais rares sont ceux qui connaissent l’impact de l’audiovisuel sur notre planète. La vidéo représente 2,4% des gaz à effet de serre soit l’équivalent des émissions de l’Espagne en un an (1). Il est donc temps d’intégrer une approche responsable.

 

Les départements marketing et communication se transforment afin d’accélérer la transition écologique de leurs organisations. La production audiovisuelle raisonnée est un engagement sur lequel certaines entreprises ont d’ores et déjà décidé de travailler, que ce soit dans le cadre de leur contrat climat ou encore du programme FAIRe de l’Union des marques.

 

L’éco-production permet de produire de façon moins impactante une vidéo et ainsi réduire son impact carbone. Transports, déchets, énergie, régie, transferts, de la pré-production à la post-production, chaque action doit être réfléchie afin d’optimiser le bilan carbone de la vidéo. « En produisant de manière responsable, il est possible de réduire par 10 le bilan carbone d’une production vidéo (2) » estime Pauline Michel, Présidente d’Eclos Production société spécialisée dans l’éco-production audiovisuelle.

 

La diffusion des fichiers audiovisuels doit également être réfléchie. En effet 80% de la bande passante sur internet est consommée par de la vidéo qui sont des fichiers très volumineux et donc énergivores (3). Il existe des formats de compression qui permettent de réduire jusqu’à 60% la taille d’un fichier tout en gardant une très bonne qualité d’image, c’est par exemple le cas du H265. Une utilisation raisonnée des serveurs est également un élément clé de la diffusion.

 

La vidéo peut être synonyme de sobriété. En évènementiel, elle a aujourd’hui remplacé de nombreux évènements physiques et contribue donc à limiter les transports de personnes et de matériel. Un évènement distanciel est considéré par certains comme plus inclusif et ne rime pas forcément avec moins captivant. « Opter pour le virtuel permet de réduire le bilan carbone d’un événement national par 10 et d’un évènement international par 100 (4) » souligne Julien Duizabo, co-fondateur de Voilà , société de live évènementiel.

 

Ainsi, que ce soit pour visionner un évènement ou pour expliquer le fonctionnement d’un nouveau produit, la consommation de vidéos est en croissance exponentielle. Pour que croissance ne rime pas avec impact, il est possible d’éco-produire ses vidéos et de calculer leur bilan carbone. Les enjeux de la RSE (responsabilité sociale des entreprises) sont clés pour les entreprises : 83% des Français disent être influencés par le caractère responsable d’une marque avant un achat (5). Aujourd’hui, la production de vidéos s’intègre dans les plans de transition écologiques des entreprises. Alors… Action !

 

  1. L’insoutenable usage de la vidéo en ligne, 2020, The Shift Project
  2. Eclos Production, statistique réalisée à partir de calculs carbones sur Adgreen
  3. IabFrance, infographies sur les normes vidéo
  4. Voilà, source interne
  5. Etude LSA-iMediaCenter2022